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La gastronomie française et ses spécialités

novembre 27th, 2019 Posted by Gastronomie No Comment yet

L’hiver arrive et les envies de plats chauds et réconfortants aussi. Le Royal Opéra en profite pour vous présenter la gastronomie française et vous propose une sélection de deux plats de saison typiquement français !

Qu’est-ce que la gastronomie Française ?

En 2010, la gastronomie française est classée « patrimoine culturel immatériel de l’humanité » à l’UNESCO. Le pays détient une renommée gastronomique mondiale qui est considérée comme l’une des plus raffinées au monde. La gastronomie Française fait appel à quatre sens : le goût, la vue, l’odorat et le toucher et doit contenir des produits frais. C’est l’art du « bien manger » et du « bien boire ». Cette dernière met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, de partager un repas dans la joie et la bonne humeur. D’une part les repas Français sont caractérisés par de bons produits, de préférence locaux, et le mariage parfait entre mets et vins. D’autre part la décoration de la table, une gestuelle spécifique pendant la dégustation, à l’exemple des coudes qui ne doivent pas être mis sur la table, sont de mise. Le repas gastronomique Français se doit de respecter un schéma spécifique : il commence par un apéritif, au moins quatre plats, dont une entrée, du poisson et/ou de la viande avec des légumes, du fromage, un dessert, et parfois pour ceux qui aiment, un digestif pour terminer.

La blanquette de veau

La blanquette de veau est une recette de cuisine traditionnelle de la cuisine française, à base de ragoût de viande de veau marinée. Ce dernier est ensuite mijoté dans un court-bouillon de vin blanc, de carotte, de poireau, d’oignon, de champignon de Paris, de bouquet garni, liée en sauce blanche à la crème et au beurre. On appelle ce plat « blanquette » car la sauce qui l’accompagne est de couleur blanche, car elle est faite à base de crème et de beurre. En ce sens, toutes les viandes blanches, mais aussi l’agneau ou le poisson peuvent se préparer « en blanquette », mais la blanquette de veau reste le plat dominical traditionnel de la gastronomie française.

La ratatouille

La ratatouille vient de l’occitan ratatolha, et comme son nom l’indique, c’est une spécialité culinaire traditionnelle des cuisines niçoise, provençale, occitane et méditerranéenne. Une ratatouille se prépare à base de ragoût de légumes méditerranéens qu’on laisse mijoter avec de l’huile d’olive.

Chez le Royal Opera, nous préparons des plats authentiques qui respectent la tradition gastronomique française. Pour déguster nos spécialités, rendez-vous dans notre brasserie typique située au centre de Paris !

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Foie gras : pourquoi est-il de la fête ?

novembre 27th, 2019 Posted by Gastronomie No Comment yet

Le foie gras s’invite sur toutes les tables les soirs de fête. Alors que Noël et le Nouvel An approchent, le Royal Opéra vous en dit un peu plus sur ce met incontournable.

Foie gras et patrimoine français

Le foie gras est un met typique du sud-ouest de la France, où l’on trouve les principaux producteurs. Il fait partie du patrimoine culturel et gastronomique protégé en France. On entend par foie gras, le foie d’un canard ou d’une oie spécialement engraissés par gavage, pratique qui remonte à l’Égypte ancienne. Le foie gras apporte du fer, mais est très riche en vitamine A, il ne faut donc pas en abuser. Le foie gras se consomme cru, mi-cuit ou cuit. Servi principalement en entrée, les déclinaisons de recettes autour du foie gras sont de plus en plus nombreuses.

En apéritif

Le foie gras peut être présenté sous forme de verrines, de mini feuilletés de foie gras, de macarons, de bouchées gourmandes ou encore de petits choux. Les mélanges sucré-salé sont souvent très appréciés.

En entrée

La terrine de foie gras mi-cuit accompagnée de toasts grillés et de confiture de figues ou de chutney d’oignons, est la préparation traditionnelle française par excellence. Pour une terrine plus originale, elle peut être préparée avec des épices, de la poire, des pommes, de la truffe, des pruneaux ou encore du piment.

En plat principal

Le foie gras poêlé, servi avec une petite sauce et une purée est souvent représenté dans la gastronomie française. On le marie alors généralement bien avec une viande, boeuf, porc ou veau. On peut aussi préparer le foie gras sous forme de feuilleté ou de sauce au foie gras.

Foie gras et vin

Le foie gras s’accompagne d’un vin doux et moelleux, d’Alsace ou du Sud-Ouest comme un Sauternes ou un Monbazillac par exemple. Une coupe de champagne se marie aussi très bien avec et peut être servie en apéritif.

Le Royal Opera vous propose de déguster des spécialités françaises dans un cadre exceptionnel. Situé au cœur de Paris, à mi-chemin entre l’Opéra et le Musée du Louvre, cette brasserie vous offre des plats incontournables.

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L’histoire du sandwich parisien : le préféré des Français

octobre 24th, 2019 Posted by Gastronomie No Comment yet

Le sandwich parisien, qu’on appelle aussi « jambon beurre », reste le sandwich le plus vendu de France. Malgré les années qui passent, les Gaulois restent fidèlement attachés à ce grand classique. Néanmoins, la diversité d’offres culinaires commence à se faire sentir et pèse sur la popularité du sandwich parisien. Petit aperçu.

Un sandwich parisien, c’est quoi ?

Un sandwich parisien est un sandwich étonnamment facile à préparer : il suffit d’avoir à portée de main une baguette, du beurre, et du jambon. On utilise généralement du jambon de Paris, ce qui a valu son nom au sandwich. Celui qu’on appelle aussi parfois « jambon-beurre » peut aussi éventuellement s’agrémenter de cornichons.

A quelle occasion les Français mangent-ils un jambon-beurre ?

Le déjeuner est le repas le plus populaire pour déguster un bon jambon-beurre. Pratique et facile à manger, on l’achète dans des boulangeries, dans des gares, et même dans des brasseries typiques. C’est également le grand favori des sorties et des piques-niques.

Sa popularité est telle qu’on estime que jusque 2016, un sandwich sur deux vendu en France correspondait à un jambon-beurre.

Le jambon-beurre : l’amorce d’un déclin ?

Malgré tout, il semble que les temps soient durs pour le fameux sandwich parisien. En effet, les hamburgers gagnent de plus en plus de terrain sur les jambon-beurre, au point de les dépasser en nombre de ventes.

Ceci annonce-t-il la fin du jambon-beurre ? Rien n’est moins sûr. Si la compétition s’est accrue, avec l’arrivée des fast-foods en tout genre et des kebabs, le jambon-beurre reste une valeur sûre. Il a d’ailleurs été remis au goût du jour par des personnalités du monde gastronomique : parmi eux, des chefs étoilés l’ont ajouté à leurs menus.

Quel avenir pour le jambon-beurre ? Le futur nous dira si ce grand classique français est là pour rester.

Le Royal Opera vous propose de déguster des spécialités françaises dans un cadre exceptionnel. Situé au cœur de Paris, à mi-chemin entre l’Opéra et le Musée du Louvre, cette brasserie vous offre des plats incontournables. Au menu figure évidemment un jambon-beurre préparé avec savoir-faire. Venez vite le goûter !

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Les secrets de l’Opéra garnier

octobre 24th, 2019 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

Construit entre 1861 et 1875, le palais Garnier est un des joyaux du patrimoine français. Le Royal Opéra vous partage aujourd’hui quelques petits secrets de ce lieu aussi insolite qu’historique…

Le bébé Garnier

Vous pouvez vous sentir en sécurité lorsque vous assistez à un spectacle à l’Opéra Garnier puisque la présence d’un médecin est requise à chaque représentation. Ce dernier n’est pas rémunéré, mais profite de deux places gratuites ! Cette règle a été instaurée après qu’une spectatrice ait perdu les eaux en plein spectacle.

L’anecdote du télégraphe

La soprano dramatique Berthe Agnès Lisette Brennwald, dite Lucienne Bréval, se représentait souvent à l’Opéra, mais était terrorisée par le trac. Qui plus est, elle était superstitieuse et il lui était impossible de monter sur scène si le concierge ne lui avait pas dit “merde” avant la représentation. Un soir, ce dernier est malheureusement absent et elle refuse catégoriquement de se reproduire jusqu’à ce qu’un télégraphe contenant le mot de cinq lettres arrive…

Le lac du cinquième sous-sol

Lors de la construction de l’Opéra en ?, les infiltrations d’eau et la fragilité du sol posent un problème de taille. L’idée d’un lac artificiel émerge et le lac de l’Opéra voit le jour au cinquième sous-sol. Inaccessible du grand public, il en devient d’autant plus mystérieux…

L’ascenseur de l’Aga Khan

Le sultan Mohammed Chah ou Aga Khan III, fidèle visiteur de l’Opéra souffrait d’obésité ce qui rendait difficile sa montée en escaliers jusqu’à sa loge. C’est pourquoi, il se fit construire un ascenseur particulier pour accéder à la Rotonde des Abonnés du deuxième étage. Depuis 2009, et après plus de 40 ans d’inactivité, l’ascenseur a été remis en service pour les personnes handicapées.

Le dîner de Pavarotti

Un florilège d’anecdotes gravitent à son sujet mais celle-ci reste notre préférée : Attendu à un dîner de gala avec les mécènes de l’Opéra après un spectacle, Luciano Pavarotti a préféré partager un plat de pâtes avec le concierge du palais, originaire du même village que lui en Italie !

Envie de faire une ballade après avoir déjeuner au Royal opéra ? Profitez-en pour visiter l’Opéra à deux pas du restaurant !

soupe-a-l-oignon

La soupe à l’oignon : origine et recettes

octobre 24th, 2019 Posted by Gastronomie No Comment yet

La soupe à l’oignon est l’un des plats les plus emblématiques de la gastronomie française. A tel point qu’on en oublie parfois ses origines modestes. Zoom sur cet incontournable de la cuisine française, et sur les différentes recettes de soupe à l’oignon qui existent.

L’origine de la soupe à l’oignon

On retrouve des traces de la soupe à l’oignon dès l’époque romaine : les oignons sont en effet une espèce particulièrement facile à cultiver. Ils sont également très abondants, et donc accessibles à la plupart des gens. Ainsi, la soupe à l’oignon, à l’origine, est un plat essentiellement consommé par les franges modestes de la population. Elle aurait même été surnommée la « soupe des pauvres » !

En France, on estime que la version moderne de la soupe est arrivée aux alentours du XVIIème siècle. Certaines personnes contestent les humbles origines de la soupe : selon une légende, c’est Louis XV qui aurait popularisé la recette, alors qu’il ne lui restait que des oignons, du beurre, et du champagne pour arroser le tout.

La recette traditionnelle de la soupe à l’oignon

S’il existe une abondance de recettes de soupe à l’oignon, la recette originale comporte assez peu d’ingrédients, et se réalise facilement. Même sans être un cordon bleu, il est relativement facile de réussir sa soupe à l’oignon si l’on suit avec application la recette traditionnelle.

Pour ceci, vous aurez besoin d’oignons, évidemment, mais aussi de gruyère, de croûtons de pain, de beurre, et de bouillon de bœuf ou de volaille. On commence par caraméliser les oignons dans de la matière grasse, puis on les laisse mijoter dans de l’eau. Par la suite, on ajoute le bouillon et on laisse cuire pendant un certain temps. Enfin, on met le tout au four, juste après avoir disposé du pain saupoudré de fromage sur la soupe.

Les variantes de la soupe à l’oignon

Pour les plus créatifs, il existe de nombreuses variantes de recettes de soupe à l’oignon. On peut notamment remplacer le gruyère par des fromages régionaux, comme de la tomme ou du Saint-nectaire. En outre, le bouillon peut être remplacé par du vin, pour donner une saveur plus marquée au plat.

Chez le Royal Opera, nous préparons des plats authentiques qui respectent la tradition gastronomique française. Pour déguster nos spécialités, rendez-vous dans notre brasserie typique située au centre de Paris !

oeufs

Ne louper plus la cuisson de vos œufs

septembre 24th, 2019 Posted by Recette No Comment yet

Oeuf au plat, oeuf à la coque, oeuf brouillé, il y a mille et une façons de préparer les œufs. Le Royal Opéra vous donne ses astuces pour une cuisson parfaite quel que soit la manière dont vous les aimez !

Les catégories d’œufs

Les œufs sont répertoriés en 3 catégories : A, B et C.

Les œufs de catégorie A ou œuf frais sont dits de « consommation » et sont les seuls destinés aux consommateurs. Les œufs de catégorie B et C sont des œufs de poules élevées en batterie et sont donc moins frais que ceux de la catégorie A. Ils sont utilisés dans l’agro-alimentaire et les préparations industrielles, mais ne sont pas commercialisables auprès des particuliers.

Dans la catégorie A, on distingue aussi les œufs de batterie, les œufs de poules élevées en plein air et les œufs bio. En effet, depuis le 1er janvier 2004, les œufs sont marqués d’un code qui correspond au type d’élevage, au pays d’origine et au lieu d’élevage.

0 : œuf bio
1 : œuf de poule élevée en plein air
2 : œuf de poule élevée au sol (batterie)
3 : œuf de poule élevée en cage (batterie)

Par exemple, le code « 3 FR WCA01 » signifie que la poule a été élevée en cage (3), en France (FR). Le numéro du producteur est WCA et le bâtiment de ponte 01.

A la casserole : oeuf coque, oeuf mollet et oeuf dur

Pour obtenir un oeuf dit à la coque, comptez 3 minutes de cuisson, à condition que l’œuf soit de petite à moyenne taille et à température ambiante. S’il est plus gros, ou si vous venez juste de le sortir du frigo, ajoutez 1 min de cuisson.

Il est conseillé de les sortir du réfrigérateur au moins 30 minutes avant de les plonger dans l’eau bouillante. Pour éviter que l’oeuf se fendille une fois dans l’eau, ajoutez avant ébullition une cuillère à soupe de vinaigre blanc et déposez les oeufs dans l’eau bouillante à l’aide d’une grande cuillère. Une fois cuit, stoppez la cuisson des oeufs en les passant sous l’eau froide. Vous n’avez plus qu’à servir avec quelques mouillettes de pain doré !

Au bout de 6 minutes de cuisson, vous obtenez un jaune d’oeuf plus épais : l’oeuf devient mollet.
Pour les oeufs durs, comptez 8 minutes de cuisson.

A la poêle : oeuf au plat, omelette, oeufs brouillés

Pour cuire un oeuf au plat, graissez le fond de votre poêle avec du beurre ou de l’huile. Cassez les oeufs dans la poêle toujours froide, puis ajoutez du sel uniquement sur le blanc avant de mettre la poêle sur feu vif. Dès que le blanc commence à coaguler, réduisez le feu sur chaleur moyenne et laissez cuire encore quelques minutes jusqu’à obtenir la cuisson désirée.

Pour la préparation de votre omelette, il est préférable d’utiliser une fourchette pour battre les œufs et le faire délicatement afin de ne pas intégrer d’air à la préparation, au risque que l’omelette gonfle à la cuisson et devienne épaisse. Concernant la cuisson, elle doit se faire à feu doux afin que les côtés de l’omelette soient juste dorés et que le beurre ne brunisse pas. Si vous préférez les omelettes moelleuses, battez les œufs avec un peu de lait : comptez 2 cuillerées à soupe de lait pour 4 œufs. Pour une omelette baveuse, continuez de remuer les œufs en surface une fois dans la poêle et rabattez les côtés dès qu’elle commence à prendre. Une fois que la surface de l’omelette se solidifie et que tout liquide a disparu, vous pouvez incorporer la moitié de la garniture sur un des côtés de l’omelette puis la plier en deux. L’omelette doit être servie tout de suite afin de ne pas risquer qu’elle refroidisse.

Pour vos œufs brouillés, ne les laissez pas cuire plus de deux minutes pour qu’ils restent brillants et baveux.

Oeuf cocotte, oeuf poché

Les oeufs cocottes se font cuire dans des ramequins au bain marie au four à 180°C et entre 15 et 18 minutes selon les goûts.

Pour réussir des oeufs pochés, choisissez-les extra frais. Portez votre casserole d’eau à ébullition puis réduisez le feu pour que l’eau soit bien chaude mais sans bulles, et cassez vos oeufs dans une louche avant de les transvaser au centre de votre casserole afin d’obtenir une jolie forme. La bonne durée de cuisson est de 2 minutes pour des oeufs de petite taille, 2min30 pour des oeufs moyens, et 3 min max pour des oeufs de gros calibre.

Envie de déguster une omelette parfaite, des œufs mayonnaises ou des œufs au plat ? Rendez-vous au Royal Opera pour une belle dégustation !

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Le chocolat est-il bon pour notre santé ?

septembre 24th, 2019 Posted by Gastronomie No Comment yet

A la 7ème place du podium en Europe, les Français sont de gros consommateurs de chocolat : ils en mangent en moyenne 400 000 tonnes par an et la consommation explose pour Noël et Pâques. A l’approche de la Journée Mondiale du Chocolat, le 1er octobre, répondons à la question suivante : Le chocolat est-il bon pour notre santé ? De nombreuses idées reçues sont largement répandues, mais sont-elles scientifiquement vraies ?

Quel chocolat choisir pour un maximum de bienfaits ?

C’est le cacao, contenu en grande quantité dans le chocolat noir, qui lui confère de nombreuses vertus. Ainsi, plus le chocolat est riche en cacao, plus sa valeur nutritionnelle est haute et plus ses bienfaits sont importants. C’est donc le pourcentage en cacao qu’il vous faut regarder lorsque vous faites vos achats.

Le chocolat au lait, quant à lui, contient beaucoup moins de cacao, mais davantage de sucre. Sa composition nutritionnelle est donc moins intéressante. La richesse en cacao du chocolat noir a un effet rassasiant, alors que la richesse en sucre du chocolat au lait a un effet addictif.
Concernant le chocolat blanc, il est totalement dénué de cacao et de ses bienfaits, puisqu’il ne contient que du beurre de cacao, du sucre et du lait. Riche en sucre et en graisses mais pauvre en nutriments, il s’apparente davantage à une confiserie à consommer exceptionnellement et de façon modérée.

Enfin lorsque les fèves de cacao n’ont pas subi de torréfaction, on parle de chocolat cru. Le cacao et le beurre de cacao en sont extraits à des températures très basses afin d’en préserver au maximum les minéraux, vitamines et les polyphénols antioxydants. Ses qualités nutritives sont donc décuplées, mais le goût demande pour certains du temps à être apprécier.

Le chocolat réduit l’hypertension en protégeant le cœur et les artères

Les puissants antioxydants contenus dans le chocolat, comme les flavonoïdes, la catéchine et l’épicatéchine stimulent la fabrication d’acide nitrique par notre organisme. Nos vaisseaux sanguins se dilatent, ce qui abaisse la pression artérielle et réduit la consommation d’oxygène. Ainsi le chocolat permet d’améliorer les capacités sportives, mais aussi d’abaisser les risques de maladies coronariennes et cardio-vasculaires. Enfin les tanins contenus dans le cacao auraient un effet anticoagulant, comparable à celui de l’aspirine !

Le chocolat aide à lutter contre le vieillissement cellulaire

Les flavonoïdes permettent aussi de protéger les cellules du vieillissement prématuré. Ils sont notamment efficaces pour lutter contre le vieillissement cérébral et cutané, conférant ainsi au cacao un effet anti-âge.

Une arme anti-déprime

La théobromine et le magnésium, substances présentes en grande quantité dans le chocolat noir, stimulent et régulent le système neuro musculaire. Ils augmentent les effets des neurotransmetteurs tels que la célèbre hormone du bonheur, la sérotonine, qui permet une réduction du stress, de l’anxiété et de la dépression.

Enfin, le chocolat noir est riche en phényléthylamine, également connue sous le nom de « molécule de l’amour « . De la même famille que les amphétamines, il aurait un effet euphorisant, stimulant et même coupe faim !

Du chocolat contre le déclin cognitif

Encore une fois, ce sont les flavonoïdes, et plus précisément les flavonols du cacao, qui stimuleraient la fonction cognitive en luttant contre le déclin lié à l’âge. Grâce à ses antioxydants, sa caféine et surtout sa théobromine le chocolat noir stimulerait le cerveau. De la famille des alcaloïdes, la théobromine est un stimulant doux du système nerveux, qui a tendance à inhiber la sensation de fatigue. Les flavonols accentuent aussi l’afflux de sang dans l’hippocampe, la partie du cerveau associée aux capacités de mémorisation. Manger du chocolat noir riche en ces antioxydants permettrait donc d’entretenir notre mémoire. Enfin sa teneur en théanine permet aussi au chocolat d’améliorer la concentration, la relaxation et l’attention.

Deux carrés de chocolat noir riche en cacao par jour vous apporte de nombreux bienfaits sans vous faire grossir, alors pourquoi se priver ? Et pour vous offrir un petit plaisir de façon exceptionnelle, Rendez-vous au Royal Opera pour une mousse au chocolat ou un moelleux au chocolat.

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La Place de la Concorde, patrimoine historique de Paris

septembre 24th, 2019 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

Situé dans le Ier arrondissement, la place de la concorde est la plus grande place de Paris. Son architecture néo-classique, sa situation géographique privilégiée et les événements qui s’y sont déroulés font de cette place un monument important du patrimoine historique de Paris.

L’esplanade du Pont-Tournant :

La Place de la Concorde est née de la volonté de la Ville de Paris de fêter la guérison du roi Louis XV en 1748. Le projet initial était, comme souvent, de faire une statue équestre du roi, la ville lance donc lance un concours d’idées pour lui trouver un emplacement.

L’esplanade du Pont-Tournant, à l’époque un simple espace de terre battue, située à l’extrémité du jardin des Tuileries, est proposée par le Premier Architecte du Roi, Ange-Jacques Gabriel. La plus grande partie des terrains appartenaient au roi, une autre partie appartenait aux héritiers de l’ancien ministre des finances du royaume de France, l’écossais John Law de Lauriston, connu pour avoir introduit le billet de banque en France. Après négociation, les héritiers acceptent de céder l’esplanade du Pont-Tournant, et en échange gagnent le droit de construire de part et d’autre de la rue Royale, qui va de la Concorde à l’église de la Madeleine. Cela permettra sans aucun doute de dynamiser l’urbanisation de l’ouest parisien. La statue équestre de Louis XV réalisée par Edme Bouchardon et achevée par Jean-Baptiste Pigalle est inaugurée le 23 février 1763. La place s’appelle alors place Louis XV.

Cette place, réalisée par Ange-Jacques Gabriel, diffère radicalement des autres places de l’époque : elle n’est pas entourée d’édifices, comme la place des Vosges ou la place Vendôme par exemple, mais elle est ouverte sur trois des quatre côtés de l’octogone : Au sud, la Seine traversée par le Pont de la Concorde, à l’ouest, l’Avenue des Champs Elysées, à l’est et le jardin des Tuileries. Cela permet d’avoir une des vues la plus dégagée à Paris.

Les façades des deux édifices ont été conçues par Ange-Jacques Gabriel. Le bâtiment côté Est est propriété de la Couronne. D’abord garde-meuble de la Couronne, puis à partir de 1789, ministère de la Marine. Le bâtiment côté Ouest, un hôtel 5 étoiles, l’Hôtel de Crillon est le premier et le plus prestigieux des palaces parisiens. C’est ici que la reine Marie-Antoinette venait prendre des leçons de piano, c’est ici que la France reconnu officiellement l’indépendance des Etats-Unis.

Place de la Révolution

En 1792, la statue de Louis XV est démolie et la place prend le nom de place de la Révolution. La place devient alors le lieu privilégié de la guillotine, où sera exécuté le Roi de France Louis XVI le 21 janvier 1793, la reine Marie Antoinette le 16 octobre 1793, ou encore des noms comme Danton, Lavoisier et Robespierre. Au total 1119 personnes ont été guillotinées Place de la Révolution.
Finalement, en 1795, la place prend son nom actuel, la Place de la Concorde, choisie par le Directoire pour marquer la réconciliation des Français après ces tragiques événements de la Terreur.
L’aménagement de la place de la Concorde : Obélisque de Louxor, fontaines et statues
En 1832, le roi Louis-Philippe charge l’architecte Jacques-Ignace Hitthorff de l’aménagement de la place. On cherche alors un symbole le plus neutre possible, permettant véritablement le dessein, la Concorde.

Le roi Louis-Philippe décide alors d’ériger au centre de la place l’Obélisque de Louxor. En effet en 1831, le vice-roi d’Egypte, Méhémet Ali, pour remercier ce que la France a fait pour la culture égyptienne grâce au déchiffrage des hiéroglyphes par l’égyptologue français, Champollion, décide d’offrir les deux obélisques se trouvant à l’entrée du Temple de Louxor, à Thèbes. L’état français accepte volontiers, mais ne transportera qu’une seule des deux obélisques, l’autre étant toujours sur place. Les illustrations dorées que l’on peut voir sur le socle, décrivent les prouesses techniques de l’époque qui ont permis de déplacer ce monument de 23 mètres de hauteur et pesant 230 tonnes. Après deux ans et demi de transport maritime, dans un bateau spécialement conçu pour transporter l’obélisque, elle sera finalement dressée en plein centre de la place en 1836, devant un public de 200 000 personnes. En 1998, lors de l’année de l’Egypte en France, sur la pointe de l’obélisque, appelé « pyramidion », une couverture d’or et de bronze remplacera l’original qui aurait disparu pendant les invasions du VIème siècle.

A partir de 1836, et ce jusqu’en 1846, l’architecte Jacques-Ignace Hittorff est en charge des travaux d’embellissement de la place de la Concorde. C’est lui qui donnera l’aspect que l’on connaît aujourd’hui à la Concorde, en prenant pour thème la Marine, référence directe à l’Hôtel de la Marine. Il ajoute à la place les deux grandes fontaines, la Fontaine des Mers et la Fontaine des Fleuves, inaugurées en 1840. Tout autour de la place, 8 statues à chaque coin de l’octogone dessiné par la Place seront érigées. Chaque statue représente les 8 principales villes françaises au XIXème siècle : Marseille, Lyon, Strasbourg, Brest, Rouen, Lille, Bordeaux et Nantes.

La Place de la Concorde de nos jours

La Place de la Concorde est un monument historique classé depuis 1937, et patrimoine mondial. C’est aujourd’hui un des plus importants axes routiers de Paris. De nombreuses manifestations culturelles y ont lieu, comme l’élection du Président de la République, ou encore la Grande Roue de la Concorde, qui revenait chaque année vers Noël, jusqu’en 2018, et siège désormais dans les jardins des Tuileries.
A deux pas du jardin des Tuileries, le Royal opéra vous accueille toute l’année pour des repas d’exception !

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Quelle sauce pour votre viande ?

août 12th, 2019 Posted by Recette No Comment yet

Vous préparez un bon petit plat de viande, mais vous n’êtes pas certain de la sauce d’accompagnement ? Afin de ne pas faire d’impair, suivez le guide : on vous explique quelle sauce accompagne un certain type de viande.

Quelle sauce pour de la viande blanche ?

Les viandes de lapin, de veau ou de volaille tel que le poulet s’accordent mieux avec certaines sauces spécifiques. Le lapin se marie à la perfection avec une sauce à la moutarde, tandis que la sauce blanche à base de crème ou de béchamel sublimera les volailles. Option intéressante pour s’allier au poulet : l’originale mayonnaise à l’orange, rehaussant le goût de la viande à la perfection.

La succulente sauce chasseur, préparée à base de champignons, est un bon compromis qui s’accordera avec tout type de viande blanche.

Quelle sauce pour la viande rouge ?

Les sauces accompagnant les viandes rouges se déclinent dans une ribambelle de saveurs di-verses.

La sauce idéale pour déguster une bonne viande rouge grillée sera la sauce barbecue, à base de tomate. Sa saveur sucrée-salée sera l’accompagnement idéal pour souligner son goût.

La sauce tomate traditionnelle convient également pour accompagner la viande rouge, notamment pour la viande de boeuf.

Enfin, la sauce à l’échalote est un bon choix pour s’allier au goût unique de la viande rouge.

La sauce idéale pour les steaks

Afin de souligner le goût du steak, tournez-vous vers une sauce au poivre. Délicieusement épicée, la sauce au poivre est une valeur sûre qui ne déçoit jamais.

Vous pouvez aussi opter pour une agréable sauce au roquefort maison. Le fromage s’accordera au steak sans en cacher le goût.

Quelle sauce pour la viande froide ?

Il arrive qu’on serve la viande froide, notamment lorsqu’il s’agit de restes d’un grand festin. Dans ces cas-là, tournez-vous vers une sauce mayonnaise maison dans laquelle vous aurez ajouté des épices. Rapide et facile à faire, elle s’adaptera très bien à tout type de viande et rendra l’ensemble très goûteux.

Au Royal Opera, tous nos plats sont mis au point par des professionnels de la gastronomie, afin d’offrir à nos clients la meilleure expérience culinaire possible. Réservez une table dans notre bras-serie pour découvrir nos merveilleux plats de viande en sauce.

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Ce que vous ne saviez pas sur La Madeleine

août 12th, 2019 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

L’église de la Madeleine se situe sur la place de la Madeleine dans le 8 ème arrondissement de Paris , entre la place de la Concorde et l’Opéra Garnier. La construction de l’église de la Madeleine débute en 1764 et se termine en 1842. En effet sa construction s’est étalée sur 78 ans en raison des troubles politiques à la fin du XVIII ème siècle et au début du XIXème siècle. C’est une illustration parfaite du style architectural néoclassique de l’époque, comme l’atteste son portique octostyle et son temple périptère et ses colonnes corinthiennes.

Les prémisses de la construction de La Madeleine

Depuis le XIII ème siècle, le faubourg de la Ville l’Evêque possédait comme lieu de culte, l’église Sainte-Marie-Madeleine, située au début de l’actuel boulevard Malesherbes. Au XVIII ème siècle, un nouvel édifice devient nécessaire en raison du développement du quartier. Pierre Contant d’Ivry, architecte du Roi Louis XIV, conçoit alors les plans d’un bâtiment ; et en 1777, à sa mort, ils sont modifiés par Guillaume Couture, mais la Révolution interrompu la construction du monument en 1791.

La signature du Concordat en 1802 rétablissant le culte catholique, désigne l’église de l’Assomption, rue Saint-Honoré, comme paroisse de la Madeleine ; et le chantier entrepris par Couture pose alors le problème de sa destination.

Répondant à un décret impérial de février 1806, le projet de l’architecte, Pierre Vignon, prévoie d’installer dans l’édifice inachevé de Couture la Bourse, le Tribunal de commerce et la Banque de France.

La Madeleine, un temple grec à la gloire de la Grande Armée de Napoléon

Le 2 décembre 1806, jour anniversaire de la bataille d’Austerlitz, un autre décret impérial signé par Napoléon annule le précédent et instaure un concours. Napoléon souhaite faire de La Madeleine un panthéon dédié à la gloire de sa Grande Armée victorieuse, ce qui explique son aspect atypique pour un édifice religieux puisque l’église de la Madeleine a la forme d’un temple grec sans croix ni clocher.

« Le monument dont l’Empereur vous appelle aujourd’hui à tracer le projet sera le plus auguste, le plus imposant de tous ceux que sa vaste imagination a conçu, et que son activité prodigieuse sait faire exécuter. C’est la récompense que le fondateur des Empires décerne à son armée victorieuse sur ses ordres et par son génie. »

Pas moins de 80 artistes prirent part au concours dont le lauréat fut Etienne de Beaumont. Cependant, l’Empereur décida par une lettre du 30 mars 1807 de confier le projet à Vignon, contre la décision de l’Académie, présidé par le peintre Jean-François Heurtier, et composé d’architectes de renom. Officiellement Napoléon déclare « C’est un temple que j’avais demandé et non une église », mais officieusement Vignon n’est pas un inconnu pour lui car il a déjà construit, en 1805 la grande serre chaude de Malmaison, en collaboration avec Jean-Thomas Thibault pour l’impératrice Joséphine.

L’église de La Madeleine

En 1811, les constructions de Couture furent rasées, et les travaux commencèrent lentement, faute de moyens et à cause des tergiversations de l’Empereur. En effet le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, puis après la campagne de Russie, Napoléon renonça au Temple de la Gloire et reprit l’idée d’en faire une église, mais la chute de l’Empire mis un terme aux travaux.

C’est la Restauration qui relança le projet en rendant l’édifice au culte catholique. Vignon reprit la construction en 1816, relayé à sa mort en 1828 par Huvée. En 1842, l’église de la Madeleine redevint la paroisse principale du 1er arrondissement et sa consécration par l’archevêque de Paris se déroula en 1845.

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