Le petit déjeuner est un symbole du patrimoine gastronomique français.

Selon un sondage réalisé en 2014, 93% des Français considèrent le petit-déjeuner comme indispensable à l’équilibre alimentaire. Il se caractérise par la variété de ses aliments, mais aussi par son intérêt social, étant un moment d’échanges et de partage en famille.

Histoire du petit-déjeuner à la Française

Jusqu’à la Révolution, les Français ne prenaient que deux repas par jour. Mais dès le XVIIIème, les bourgeois et les aristocrates consomment au réveil un « déjeuner à la tasse », du café, originaire d’Ethiopie, et du chocolat, issu des Amériques. Puis la révolution industrielle du XIXème siècle va rendre les journées longues pour les travailleurs, et les ouvriers commencent aussi à manger avant de partir travailler.

Les médecins de l’Hexagone soulignent l’importance du petit-déjeuner, dont l’absence serait responsable de fatigue, d’accidents du travail, ou encore de manque de concentration de la part des écoliers.

Au début du XXème siècle, les habitants des villes ont tous adopté le « petit‐déjeuner à la française » tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Quels aliments pour le petit-déjeuner français ?

Étant le tout premier repas de la journée, le petit-déjeuner permet de rompre le jeûne de la nuit et de faire le plein d’énergie. En France, il se compose de produits variés.

Les viennoiseries françaises sont connues dans le monde entier. Dès le XXème siècle, les croissants font partie des incontournables du petit-déjeuner. Le pain au chocolat, lui, était au départ un morceau de baguette fourrée de carrés de chocolat. Il sera par la suite préparé avec de la pâte feuilletée.

La pâte à brioche, quant à elle, date de l’époque du Moyen Âge. Mais la brioche que nous connaissons aujourd’hui est née en Normandie au XVIème siècle.

La baguette est un autre incontournable du petit-déjeuner français. Son origine remonte aux boulangers de Napoléon 1er qui auraient donné au pain une forme allongée pour le rendre plus facilement transportable. Son succès tient à son temps de cuisson, qui est plus court que celui des pains traditionnels.

Pour accompagner son pain, rien de mieux que du beurre et de la confiture. Chaque foyer français consomme en moyenne 3,87 kg de confiture par an.

Concernant les boissons, vous avez le choix entre thé, café ou chocolat chaud, et jus d’orange.

Au Royal Opera, nous élaborons des plats dans le respect des traditions françaises. Venez y passer un bon moment en réservant une table !

Simple et légère, la salade césar est un plat indémodable. Mais d’où vient la recette de son succès?

La salade César, des ingrédients simples qui se combinent à merveille

La composition de la salade César est finalement assez simple, même si elle peut connaître des variations : de la laitue, des tomates, du poulet, du parmesan et des croûtons de pains, le tout recouvert de sa fameuse sauce César.

Une option gourmande, pour rendre la salade plus festive, est d’ajouter des toasts de foie gras ou de brie à l’ensemble.

Les origines de la salade César

Le saviez-vous? Nous devons cette salade fraîche et savoureuse au Mexique : en effet, elle fut inventée à Tijuana par un restaurateur d’origine italienne du nom de Caesar Cardini. La légende raconte qu’elle fut créée un peu par hasard, lors d’un épuisement des ingrédients de la cuisine du restaurant en 1924. En utilisant les ingrédients restants, la salade César fut élaborée, et devint rapidement un plat populaire chez les clients.

D’autres légendes existent sur l’origine de la salade, et aucunes n’ont pu être confirmées à ce jour. Son origine est même contestée par d’autres personnes, revendiquant la paternité de la fameuse salade.

Les secrets de la salade César

L’attrait principal de la salade César tient à sa préparation. Tout d’abord, la sauce de la salade est un élément jouant un rôle essentiel. Pour la préparer, on a besoin de mayonnaise, de moutarde, mais aussi de jus de citron, qui lui donne sa saveur si particulière.

Enfin, on peut personnaliser sa salade en ajoutant des fruits secs, d’autres légumes, ou encore du pesto, lui donnant une touche savoureuse.

La salade César, un plat indémodable

La salade plaît aussi par son aspect pratique : on peut la manger à tout moment de la journée. Elle fait une bonne entrée, mais aussi un plat principal les jours de faim légère. De plus, qu’on la déguste en buvant de l’eau, du soda ou de la bière, elle garde sa saveur unique.

Au Royal Opera, nous préparons notre salade César dans les règles de l’art, avec une touche gourmande sous forme de toasts au foie gras. Venez vite la goûter !

Seconde boisson la plus consommée en France, le café est un incontournable du quotidien des Français. Dans quelle mesure la boisson caféinée est-elle présente dans l’Hexagone ? Zoom sur la place du café dans le cœur des Français.

Les Français et le café en chiffres

En moyenne, un Français consomme 6 kilos de café par an. Les hommes semblent un peu plus accros que les femmes : 88% d’entre eux en boivent quotidiennement, contre 79% des femmes. En moyenne, 83% des Français consomment régulièrement du café. Ce sont les plus de 50 ans qui ont tendance à en boire le plus : ils sont 92% à en prendre tous les jours.

Quelles sont les régions les plus férues de café ?

La consommation de café semble différer selon les régions. Les plus gros consommateurs se situent en Bourgogne-Franche-Comté, dans le Grand Est, en Nouvelle-Aquitaine et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, où ils sont plus de 86% à boire du café quotidiennement. Dans le Centre-Val-de-Loire, les Hauts-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie, ils sont dans la moyenne nationale, avec approximativement 83% de consommateurs. Enfin, les régions Île-de-France, Normandie, Bretagne et Pays-de-la-Loire sont celles qui en boivent le moins, avec au-dessous de 82% de buveurs.

Le prix du café varie aussi selon la position géographique : sans trop de surprises, il est plus cher en région parisienne, atteignant 2,30€ la tasse. La moyenne nationale, elle, se situe à 1,90€ le café.

Sous quelle forme les Français consomment-ils leur café?

Il est intéressant de constater que les différentes générations ont des préférences distinctes dans la manière de boire leur café. Les capsules et les dosettes sont les grands favoris des 25-34 ans, tandis que le café moulu a la côte chez les plus de 65 ans. Enfin, si le café en grains est le moins populaire dans le cœur des Français, ils sont néanmoins près de 20% à le boire chez les 25-34 ans, ce qui n’est pas négligeable et pourrait annoncer son retour sur le devant de la scène. Les Millenials semblent-ils vouloir revenir aux méthodes plus traditionnelles ?

Au Royal Opéra, le café est une véritable tradition. Venez profitez d’un moment convivial dans notre établissement situé à deux pas du Palais Royal !

Sempiternelle question des repas du dimanche : avec le fromage, quel vin faut-il choisir? Le camp vin blanc affronte souvent le camp vin rouge, sans que l’on parvienne à l’unanimité. Voyons comment choisir le bon vin pour accompagner du fromage.

Boire du vin rouge avec le fromage

Associer le vin rouge au fromage est une tradition qui n’est pas prête de disparaître. Aujourd’hui encore, on continue de perpétuer cette coutume, alors même que certains fromages ne se marient pas bien avec du vin rouge.

Pourquoi continue-t-on donc d’associer le vin rouge et le fromage? Une explication proviendrait du fait que les fromages se mangent après la viande, qui, elle, se déguste avec du vin rouge. La bouteille se trouvant déjà ouverte sur la table, il serait plus simple de la finir, plutôt que d’en ouvrir une autre.

Associer vin rouge et fromage est-il toujours une erreur? Non, dans certains cas, le fromage s’associe avec du vin rouge. C’est notamment le cas pour les fromages de caractère, qui s’équilibrent avec un rouge léger à la structure tannique. Le camembert, le brie et certains chèvres crémeux se dégusteront par exemple accompagnés de vin rouge.

La combinaison vin rouge / fromage est donc parfois une bonne association. Toutefois, gardez en tête que la majorité des fromages s’accorderont mieux avec un vin blanc.

Boire du vin blanc avec le fromage

On estime que plus de 8 fromages sur 10 se marient mieux avec le vin blanc que le vin rouge. Le vin blanc est donc généralement le meilleur accompagnement du plateau de fromages.

Pour déterminer quel type de vin blanc se mariera le mieux, il est important de considérer l’affinage du fromage. Avec un fromage à pâte pressée cuite, on privilégiera les vins acides qui feront ressortir tout son arôme. Un fromage à pâte persillée nécessitera un vin blanc sucré, tandis qu’un fromage à pâte molle et croûte lavée ira mieux avec un vin blanc gras et peu vif.

Associer les fromages régionaux avec du vin

Si vous avez un fromage régional particulier et que vous ne savez pas quel vin conviendrait le mieux, nous vous donnons une astuce : les fromages régionaux s’accordent généralement à merveille avec les vins provenant de la même région, quelles que soient leurs couleurs.

Envie de goûter à du bon fromage dans un endroit authentique ? Le Royal Opera vous accueille dans sa belle brasserie parisienne.

Savoureuse et réconfortante, la soupe à l’oignon est idéale lorsqu’on a envie d’un bon plat chaud. Elle a aujourd’hui une place de choix dans le paysage gastronomique français : on la retrouve dans le menu de nombreux restaurants. Découvrez les secrets de la soupe à l’oignon, recette gourmande et traditionnelle.

L’histoire de la soupe à l’oignon

On trouve les premières traces de la soupe à l’oignon dès l’époque des Romains. Dans ce temps-là, elle était plutôt populaire dans les familles modestes, l’oignon étant facile à trouver et peu onéreux.
En France, on la sert dès le 17ème siècle accompagnée d’oignons caramélisés, de croûtons et de bouillon de boeuf.
Selon diverses légendes, elle gagna en popularité grâce à de nombreux rois qui la choisirent comme un de leurs mets favoris.

A la fin du 19ème siècle, la soupe à l’oignon s’inscrit comme plat typique de la gastronomie française.

Bien préparer une soupe à l’oignon

La recette de cette fameuse soupe est assez simple. Pour la préparer, il faut émincer des oignons et les faire cuire dans de la matière grasse. Lorsque les oignons semblent avoir pris une couleur dorée, il suffit d’ajouter du bouillon, du pain grillé et du fromage, puis d’enfourner le tout au four.
Petite astuce: si vos oignons semblent collés à la casserole, détachez les en ajoutant quelques cuillerées d’eau froide.

Pourquoi mange-t-on généralement la soupe à l’oignon le soir?

La tradition veut que l’on déguste la soupe à l’oignon la nuit tombée, un peu avant de se coucher. On raconte qu’à la fin du 19ème siècle, les travailleurs se retrouvaient aux halles de Paris lors de leur construction et partageaient une bonne soupe à l’oignon pour se réchauffer. Serait-ce la raison pour laquelle on mangerait la soupe le soir?

Une autre explication de ce phénomène existe : la soupe épongerait bien l’alcool, et serait donc un bon remède après une soirée bien arrosée, juste avant d’aller dormir.

Quoi qu’il en soit, la soupe à l’oignon tient bien au corps, et c’est donc la recette idéale pour les soirs d’hiver où l’on a besoin d’un peu de chaleur.

Venez déguster des soupes à l’oignon gratinées et d’autres plats savoureux au Royal Opéra, dans le 1er arrondissement de Paris!

Le 2 février, un mois après les fêtes de Noël, il est de coutume de manger des crêpes pour célébrer la Chandeleur. Si cette tradition gourmande ravit petits et grands, son origine n’est pas toujours évidente. Voyons d’où vient cette tradition surprenante.

Les origines de la chandeleur

Pour comprendre d’où vient la Chandeleur, il faut remonter quelques siècles en arrière, au temps des Romains. Pour eux, le 2 février était une journée de fête durant laquelle ils défilaient dans les rues en portant des flambeaux. Cette fête était appelée “fête des chandelles”, et célébrait la divinité Pan, dieu de la Nature.

Lors de la chute de l’empire romain, leurs fêtes païennes ne furent pas oubliées, mais transformées pour être mises au goût de l’Eglise. Le pape définit donc que le 2 février serait une journée dédiée à la présentation de l’enfant Jésus Christ au temple, qu’on célébrerait en allumant des chandelles dans les églises.

La présence mystérieuse de crêpes à la Chandeleur

Il existe plusieurs hypothèses pour expliquer la présence de crêpes durant la Chandeleur. On raconte que pour remercier les fidèles se rendant à l’église ce jour-là, le pape aurait pris l’habitude de leur offrir des crêpes.

Cette hypothèse est contestée par certaines personnes qui affirment que la tradition des crêpes débuta dans les maisons des paysans, qui les cuisinaient pour terminer leur farine de sarrasin de l’année passée.

Les crêpes comme symbole

Une autre explication, plus symbolique, affirme que la fête de la Chandeleur naquit afin de célébrer le retour des jours plus longs. La forme circulaire et la couleur claire des crêpes représenteraient le soleil, qui commence à revenir à la fin de l’hiver.

Enfin, selon un dicton français, les crêpes s’apparenteraient à l’abondance financière : “Qui mange des crêpes quand la Chandeleur est arrivée, est sûr d’avoir argent pendant l’année”.

Symbole de prospérité, représentation du soleil, ou bonne occasion de finir sa farine? Quelque soit ses origines, peu de personnes se plaignent de devoir déguster des bonnes crêpes durant la Chandeleur.

Pour se délecter de crêpes savoureuses et gourmandes, rendez-vous au Royal Opéra, brasserie authentique nichée dans le centre de Paris.