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Top 3 des caves à vin de paris

février 23rd, 2020 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

Des vins, rouges, blancs, rosés, pétillants… Pour éviter une visite impersonnelle au supermarché et peut-être même une crise de panique seul devant les rayons de bouteilles de vin, choisissons plutôt les conseils d’un caviste. Le Royal Opéra vous a sélectionné le top 3 des caves à vin de Paris.

Un bon caviste

Vous avez un menu et vous ne savez que choisir en terme de vin ? Vous avez une soirée et ne savez pas quel vin offrir ? Tant de questions auquel votre caviste saura répondre.

Un caviste est un spécialiste du vin qui présente dans sa boutique une sélection personnelle de produits de qualité. Un bon caviste est un connaisseur des cépages, des techniques de vinification, des vignobles, des appellations, des accords menu/vin…

Lavina

Lavinia a su devenir une référence en terme de cave à vin à Paris. Bienvenue dans une cave immense sur trois niveaux pour ceux qui aiment prendre leur temps et découvrir de nouveaux horizons. Vous trouverez vins du Nouveau Monde, spiritueux en tout genre, mais aussi une sélection assez exhaustive de champagnes.

Legrand Filles et Fils

La boutique est une épicerie depuis 1880 et elle est reprise par Pierre Legrand, puis par son fils Lucien en 1945. Lucien Legrand est connu pour avoir lancer à Paris la mode du Beaujolais. Depuis la fin des années 2000, la boutique a été reprise par Christian de Chateauvieux et Gérard Sibourd-Baudry. Malgré les différents propriétaires qui se sont suivis, la cave a conservé son décor d’épicerie des années 1900 avec comptoirs et présentoirs boisés, mosaïques au sol, bocaux de verre remplis de bonbons. L’endroit dispose aussi d’un espace vinothèque qui organise des soirées thématiques autour du vin et des dégustations.

Philovino

Le propriétaire, Bruno Quenioux, est connu pour être un dénicheur de talents depuis plus de 30 ans. La sélection est recherchée et orientée vers des vins naturels de qualité. Ici les frontières géographiques disparaissent au profit des frontières philosophiques. Des vins pour toutes les tables et toutes les occasions au prix du marché !

Le Royal Opéra vous souhaite un bon moment avec ces cavistes qui vous feront voyager en une dégustation !

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Que faire à Montmartre ?

janvier 24th, 2020 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

Le Quartier de Montmartre est situé au nord de Paris dans le 18 ème arrondissement. Ce quartier possède une ambiance populaire unique qui anime le quartier de jour comme de nuit.

Place des Abbesses

La Place des Abbesses est une place très agréable pour se balader ou s’arrêter boire un verre. Vous y trouverez aussi le fameux Mur des je t’aime, œuvre murale de 40 m2, inauguré en 2000, où on trouve 311 écritures manuscrites de « je t’aime » dans près de 280 langues, qui fait de ce square le lieu de rendez-vous des amoureux du monde entier. Frédéric Baron et Claire Kito voulait faire de cette œuvre un signe de paix, d’humanité et d’amour où se retrouvent les amoureux du monde entier.

Place du Tertre

De la place des Abbesses, vous pouvez flâner et vagabonder dans les rues piétonnes jusqu’à la fameuse place du Tertre. C’est ici que se réunissent, depuis le XXème siècle, les artistes les plus célèbres comme Picasso, qui y vivait à l’époque et où se retrouvent aujourd’hui des peintres par dizaine. Cette place est aussi le centre de l’ancien village de Montmartre, où l’on peut d’ailleurs admirer de vieilles maisons datant du XIIIème siècle.

Clos Montmartre

Le clos Montmartre est un endroit atypique à Paris puisque vous y trouverez les dernières vignes de la capitale, de quoi vous dépayser complètement. Vieilles de 1070 ans, les vignes de Montmartre s’étalent sur 2000m². La Fête des Vendanges, qui vit le jour en 1934 est le rendez-vous incontournable du quartier et c’est à cette occasion qu’est vendue, sous la forme de ventes aux enchères, la cuvée du clos.

Basilique du Sacré-Cœur

En haut de la Butte Montmartre, à 130 mètres d’altitude, vous découvrirez la Basilique du Sacré-Coeur, édifiée en 1875. Profitez-en pour visiter la Basilique mais également le dôme et contempler la magnifique vue de Paris qui s’offre à vous du haut de la butte Montmartre.

Montmartre la nuit

Aujourd’hui, Montmartre, est notamment connu pour sa vie nocturne. De nombreux bars, discothèques ou encore de salles de concerts telles que La Cigale, Le Divan du Monde ou encore Le Moulin Rouge se trouve dans le quartier.

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A ne pas rater : événements Opéra de Paris en Février

janvier 23rd, 2020 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

Marre de rester dans son lit sous sa couette ou d’enchainer les cinémas pour se divertir en restant au chaud ? Paris vous offre une multitude de possibilité : théâtre, opéra, baller, concert… Aujourd’hui le Royal Opéra vous présente les évènements de février à l’Opéra de Paris.

Un opéra

Avec deux représentations en février, La princesse Yvonne vous plonge dans l’univers d’une princesse qui n’a rien de telle. L’opéra de Philippe Boesmans, commandé au compositeur belge par l’Opéra national de Paris en 2008, est une oeuvre à part : à la fois cruelle et drôle, elle révèle toute la noirceur de l’âme humaine. La partition et le livret conservent tout de l’humour noir et du cynisme de la pièce éponyme du dramaturge Witold Gombrowicz.

Un concert et récital

Chaque année, les artistes de l’Académie ont le privilège de se produire sur la scène du Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Cette soirée de gala est un moment privilégié pour le spectateur qui, en plus de découvrir une nouvelle génération d’artistes lyriques, redécouvre de grandes pages de l’Opéra. C’est Patrick Lange, directeur musical de l’Opéra de Wiesbaden, qui se charge de la direction musicale de ce concert le 28 février 2020.

Un ballet

Ballet romantique par excellence, Giselle marque l’apogée d’une nouvelle esthétique. Créé à l’Académie royale de Musique le 28 juin 1841, le ballet voyage en Russie et disparaît du répertoire avant son retour en France en 1910. C’est aujourd’hui dans la version de Patrice Bart et d’Eugène Polyakov, fidèle à la chorégraphie originelle de Jean Coralli et Jules Perrot, que le ballet continue de confirmer ses premiers succès. Scènes lumineuses, visions nocturnes, tutus vaporeux, gaze blanche, tulle et tarlatane envahissent la scène pour le plus grand plaisir de vos yeux du 31 janvier 2019 au 15 février 2020.

A deux pas de l’Opéra Garnier, le Royal Opéra vous accueille toute l’année pour des repas d’exception. Pensez à y faire une halte avant le spectacle pour que votre soirée comble autant vos plaisirs des yeux que celui de vos papilles.

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Les secrets de l’Opéra garnier

octobre 24th, 2019 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

Construit entre 1861 et 1875, le palais Garnier est un des joyaux du patrimoine français. Le Royal Opéra vous partage aujourd’hui quelques petits secrets de ce lieu aussi insolite qu’historique…

Le bébé Garnier

Vous pouvez vous sentir en sécurité lorsque vous assistez à un spectacle à l’Opéra Garnier puisque la présence d’un médecin est requise à chaque représentation. Ce dernier n’est pas rémunéré, mais profite de deux places gratuites ! Cette règle a été instaurée après qu’une spectatrice ait perdu les eaux en plein spectacle.

L’anecdote du télégraphe

La soprano dramatique Berthe Agnès Lisette Brennwald, dite Lucienne Bréval, se représentait souvent à l’Opéra, mais était terrorisée par le trac. Qui plus est, elle était superstitieuse et il lui était impossible de monter sur scène si le concierge ne lui avait pas dit “merde” avant la représentation. Un soir, ce dernier est malheureusement absent et elle refuse catégoriquement de se reproduire jusqu’à ce qu’un télégraphe contenant le mot de cinq lettres arrive…

Le lac du cinquième sous-sol

Lors de la construction de l’Opéra en ?, les infiltrations d’eau et la fragilité du sol posent un problème de taille. L’idée d’un lac artificiel émerge et le lac de l’Opéra voit le jour au cinquième sous-sol. Inaccessible du grand public, il en devient d’autant plus mystérieux…

L’ascenseur de l’Aga Khan

Le sultan Mohammed Chah ou Aga Khan III, fidèle visiteur de l’Opéra souffrait d’obésité ce qui rendait difficile sa montée en escaliers jusqu’à sa loge. C’est pourquoi, il se fit construire un ascenseur particulier pour accéder à la Rotonde des Abonnés du deuxième étage. Depuis 2009, et après plus de 40 ans d’inactivité, l’ascenseur a été remis en service pour les personnes handicapées.

Le dîner de Pavarotti

Un florilège d’anecdotes gravitent à son sujet mais celle-ci reste notre préférée : Attendu à un dîner de gala avec les mécènes de l’Opéra après un spectacle, Luciano Pavarotti a préféré partager un plat de pâtes avec le concierge du palais, originaire du même village que lui en Italie !

Envie de faire une ballade après avoir déjeuner au Royal opéra ? Profitez-en pour visiter l’Opéra à deux pas du restaurant !

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La Place de la Concorde, patrimoine historique de Paris

septembre 24th, 2019 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

Situé dans le Ier arrondissement, la place de la concorde est la plus grande place de Paris. Son architecture néo-classique, sa situation géographique privilégiée et les événements qui s’y sont déroulés font de cette place un monument important du patrimoine historique de Paris.

L’esplanade du Pont-Tournant :

La Place de la Concorde est née de la volonté de la Ville de Paris de fêter la guérison du roi Louis XV en 1748. Le projet initial était, comme souvent, de faire une statue équestre du roi, la ville lance donc lance un concours d’idées pour lui trouver un emplacement.

L’esplanade du Pont-Tournant, à l’époque un simple espace de terre battue, située à l’extrémité du jardin des Tuileries, est proposée par le Premier Architecte du Roi, Ange-Jacques Gabriel. La plus grande partie des terrains appartenaient au roi, une autre partie appartenait aux héritiers de l’ancien ministre des finances du royaume de France, l’écossais John Law de Lauriston, connu pour avoir introduit le billet de banque en France. Après négociation, les héritiers acceptent de céder l’esplanade du Pont-Tournant, et en échange gagnent le droit de construire de part et d’autre de la rue Royale, qui va de la Concorde à l’église de la Madeleine. Cela permettra sans aucun doute de dynamiser l’urbanisation de l’ouest parisien. La statue équestre de Louis XV réalisée par Edme Bouchardon et achevée par Jean-Baptiste Pigalle est inaugurée le 23 février 1763. La place s’appelle alors place Louis XV.

Cette place, réalisée par Ange-Jacques Gabriel, diffère radicalement des autres places de l’époque : elle n’est pas entourée d’édifices, comme la place des Vosges ou la place Vendôme par exemple, mais elle est ouverte sur trois des quatre côtés de l’octogone : Au sud, la Seine traversée par le Pont de la Concorde, à l’ouest, l’Avenue des Champs Elysées, à l’est et le jardin des Tuileries. Cela permet d’avoir une des vues la plus dégagée à Paris.

Les façades des deux édifices ont été conçues par Ange-Jacques Gabriel. Le bâtiment côté Est est propriété de la Couronne. D’abord garde-meuble de la Couronne, puis à partir de 1789, ministère de la Marine. Le bâtiment côté Ouest, un hôtel 5 étoiles, l’Hôtel de Crillon est le premier et le plus prestigieux des palaces parisiens. C’est ici que la reine Marie-Antoinette venait prendre des leçons de piano, c’est ici que la France reconnu officiellement l’indépendance des Etats-Unis.

Place de la Révolution

En 1792, la statue de Louis XV est démolie et la place prend le nom de place de la Révolution. La place devient alors le lieu privilégié de la guillotine, où sera exécuté le Roi de France Louis XVI le 21 janvier 1793, la reine Marie Antoinette le 16 octobre 1793, ou encore des noms comme Danton, Lavoisier et Robespierre. Au total 1119 personnes ont été guillotinées Place de la Révolution.
Finalement, en 1795, la place prend son nom actuel, la Place de la Concorde, choisie par le Directoire pour marquer la réconciliation des Français après ces tragiques événements de la Terreur.
L’aménagement de la place de la Concorde : Obélisque de Louxor, fontaines et statues
En 1832, le roi Louis-Philippe charge l’architecte Jacques-Ignace Hitthorff de l’aménagement de la place. On cherche alors un symbole le plus neutre possible, permettant véritablement le dessein, la Concorde.

Le roi Louis-Philippe décide alors d’ériger au centre de la place l’Obélisque de Louxor. En effet en 1831, le vice-roi d’Egypte, Méhémet Ali, pour remercier ce que la France a fait pour la culture égyptienne grâce au déchiffrage des hiéroglyphes par l’égyptologue français, Champollion, décide d’offrir les deux obélisques se trouvant à l’entrée du Temple de Louxor, à Thèbes. L’état français accepte volontiers, mais ne transportera qu’une seule des deux obélisques, l’autre étant toujours sur place. Les illustrations dorées que l’on peut voir sur le socle, décrivent les prouesses techniques de l’époque qui ont permis de déplacer ce monument de 23 mètres de hauteur et pesant 230 tonnes. Après deux ans et demi de transport maritime, dans un bateau spécialement conçu pour transporter l’obélisque, elle sera finalement dressée en plein centre de la place en 1836, devant un public de 200 000 personnes. En 1998, lors de l’année de l’Egypte en France, sur la pointe de l’obélisque, appelé « pyramidion », une couverture d’or et de bronze remplacera l’original qui aurait disparu pendant les invasions du VIème siècle.

A partir de 1836, et ce jusqu’en 1846, l’architecte Jacques-Ignace Hittorff est en charge des travaux d’embellissement de la place de la Concorde. C’est lui qui donnera l’aspect que l’on connaît aujourd’hui à la Concorde, en prenant pour thème la Marine, référence directe à l’Hôtel de la Marine. Il ajoute à la place les deux grandes fontaines, la Fontaine des Mers et la Fontaine des Fleuves, inaugurées en 1840. Tout autour de la place, 8 statues à chaque coin de l’octogone dessiné par la Place seront érigées. Chaque statue représente les 8 principales villes françaises au XIXème siècle : Marseille, Lyon, Strasbourg, Brest, Rouen, Lille, Bordeaux et Nantes.

La Place de la Concorde de nos jours

La Place de la Concorde est un monument historique classé depuis 1937, et patrimoine mondial. C’est aujourd’hui un des plus importants axes routiers de Paris. De nombreuses manifestations culturelles y ont lieu, comme l’élection du Président de la République, ou encore la Grande Roue de la Concorde, qui revenait chaque année vers Noël, jusqu’en 2018, et siège désormais dans les jardins des Tuileries.
A deux pas du jardin des Tuileries, le Royal opéra vous accueille toute l’année pour des repas d’exception !

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Ce que vous ne saviez pas sur La Madeleine

août 12th, 2019 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

L’église de la Madeleine se situe sur la place de la Madeleine dans le 8 ème arrondissement de Paris , entre la place de la Concorde et l’Opéra Garnier. La construction de l’église de la Madeleine débute en 1764 et se termine en 1842. En effet sa construction s’est étalée sur 78 ans en raison des troubles politiques à la fin du XVIII ème siècle et au début du XIXème siècle. C’est une illustration parfaite du style architectural néoclassique de l’époque, comme l’atteste son portique octostyle et son temple périptère et ses colonnes corinthiennes.

Les prémisses de la construction de La Madeleine

Depuis le XIII ème siècle, le faubourg de la Ville l’Evêque possédait comme lieu de culte, l’église Sainte-Marie-Madeleine, située au début de l’actuel boulevard Malesherbes. Au XVIII ème siècle, un nouvel édifice devient nécessaire en raison du développement du quartier. Pierre Contant d’Ivry, architecte du Roi Louis XIV, conçoit alors les plans d’un bâtiment ; et en 1777, à sa mort, ils sont modifiés par Guillaume Couture, mais la Révolution interrompu la construction du monument en 1791.

La signature du Concordat en 1802 rétablissant le culte catholique, désigne l’église de l’Assomption, rue Saint-Honoré, comme paroisse de la Madeleine ; et le chantier entrepris par Couture pose alors le problème de sa destination.

Répondant à un décret impérial de février 1806, le projet de l’architecte, Pierre Vignon, prévoie d’installer dans l’édifice inachevé de Couture la Bourse, le Tribunal de commerce et la Banque de France.

La Madeleine, un temple grec à la gloire de la Grande Armée de Napoléon

Le 2 décembre 1806, jour anniversaire de la bataille d’Austerlitz, un autre décret impérial signé par Napoléon annule le précédent et instaure un concours. Napoléon souhaite faire de La Madeleine un panthéon dédié à la gloire de sa Grande Armée victorieuse, ce qui explique son aspect atypique pour un édifice religieux puisque l’église de la Madeleine a la forme d’un temple grec sans croix ni clocher.

« Le monument dont l’Empereur vous appelle aujourd’hui à tracer le projet sera le plus auguste, le plus imposant de tous ceux que sa vaste imagination a conçu, et que son activité prodigieuse sait faire exécuter. C’est la récompense que le fondateur des Empires décerne à son armée victorieuse sur ses ordres et par son génie. »

Pas moins de 80 artistes prirent part au concours dont le lauréat fut Etienne de Beaumont. Cependant, l’Empereur décida par une lettre du 30 mars 1807 de confier le projet à Vignon, contre la décision de l’Académie, présidé par le peintre Jean-François Heurtier, et composé d’architectes de renom. Officiellement Napoléon déclare « C’est un temple que j’avais demandé et non une église », mais officieusement Vignon n’est pas un inconnu pour lui car il a déjà construit, en 1805 la grande serre chaude de Malmaison, en collaboration avec Jean-Thomas Thibault pour l’impératrice Joséphine.

L’église de La Madeleine

En 1811, les constructions de Couture furent rasées, et les travaux commencèrent lentement, faute de moyens et à cause des tergiversations de l’Empereur. En effet le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, puis après la campagne de Russie, Napoléon renonça au Temple de la Gloire et reprit l’idée d’en faire une église, mais la chute de l’Empire mis un terme aux travaux.

C’est la Restauration qui relança le projet en rendant l’édifice au culte catholique. Vignon reprit la construction en 1816, relayé à sa mort en 1828 par Huvée. En 1842, l’église de la Madeleine redevint la paroisse principale du 1er arrondissement et sa consécration par l’archevêque de Paris se déroula en 1845.

Envie de faire une ballade après avoir déjeuner au Royal opéra ? Profitez-en pour visiter La Madeleine à deux pas du restaurant !

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5 passages parisiens à ne pas manquer

juillet 25th, 2019 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

C’est dans les années 1800, sous la restauration que les passages parisiens voient le jour. Ces endroits permettent aux parisiens de faire les boutiques et de flâner à l’écart de l’agitation de la capitale. Beaucoup seront détruits par les transformations opérées par le baron Haussmann. Aujourd’hui Paris en compte une vingtaine, situées principalement aux abords des Grands Boulevards, et du Royal opéra. Ces passages sont de réels bijoux architecturaux qui nous renvoie en une foulée dans le passé.

1. Passage du Grand Cerf

Le passage du Grand Cerf tient son nom de l’hôtel qui se trouvait à l’emplacement de l’actuel passage. Construit dans les années 1830, rue Saint-Denis, il sera vite délaissé par ses contemporains plus luxueux. Aujourd’hui restauré, c’est un incontournable, surtout à Noël.

2. Passage des Panoramas

Ouvert dans les années 1800, sur les grands Boulevards, le Passage des Panoramas est le plus ancien passage de Paris. Au XIXe siècle s’y installèrent le graveur Henri Stern, puis des marchands de cartes postales, des philatélistes mais aussi le théâtre des Variétés, inauguré en 1807 et classé monument historique en 1974.

3. Passage Jouffroy

Edifié en 1836, le passage Jouffroy est le premier passage construit entièrement en fer et en verre, et chauffé par le sol. Vous pouvez l’emprunter pour vous rendre au musée Grévin ou à l’hôtel Chopin.

4. Passage Verdeau

Dans le prolongement des passages des Panoramas et Jouffroy, le Passage Verdeau, édifié en 1847, ne sera pas aussi visité que les deux derniers, malgré une verrière originale en arête de poisson. L’ouverture de l’Hôtel des ventes de Drouot, inauguré le 8 mai 1980 par Jacques Chirac permet un regain d’activité dans le passage, notamment l’installation Drouot l’installation de nombreux antiquaires et collectionneurs de livres anciens ou cartes postales anciennes.

5. Passage des Princes

Inauguré en 1860, le Passage des Prince est le dernier passage parisien. Détruit en 1985 lors des transformations d’Haussman, il sera reconstruit à l’identique 10 ans plus tard. Aujourd’hui le passage accueille le Village JouéClub, qui regroupe des boutiques de jeux et de jouets.

Envie de faire une ballade après avoir diné au Royal opéra ? Profitez-en pour visiter les passages parisiens qui sont à deux pas du restaurant !

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Le Jardin des Tuileries

juillet 7th, 2019 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

Situé dans le Ier arrondissement, le jardin des Tuileries est le plus ancien parc de Paris.

L’origine des Tuileries

En 1519, François 1er choisit ce terrain vague occupé depuis le XIIème siècle par des fabriques de tuiles pour bâtir un hôtel pour sa mère Louise de Savoie. En 1553, Catherine de Médicis décide de racheter le terrain pour se faire construire un château. Ainsi en 1564, la construction du palais des Tuileries commence parallèlement à l’aménagement d’un jardin à l’italienne, essentiellement constitué d’allées perpendiculaires délimitant des espaces verts rectangulaires.

En 1664, Louis XIV et Jean-Baptiste Colbert charge André Le Nôtre, créateur des jardins du château de Versailles, de redessiner les jardins. Ce dernier lui donnera l’aspect des jardins à la française que l’on connaît aujourd’hui, en créant des bassins de chaque côté d’une grande allée et en ajoutant plusieurs statues. Le palais des Tuileries est détruit par un incendie durant la Commune de Paris en 1871.

Napoléon III fait construire deux bâtiments identiques aux angles sud du jardin sur les plans de l’architecte Firmin Bourgeois et achevé par son successeur Louis Visconti : en 1852 au sud-ouest une orangerie pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries pendant l’hiver et accueillant aujourd’hui un musée d’art moderne, le musée de l’Orangerie dans lequel les visiteurs admirent des œuvres de Monet ; et en 1861 un jeu de paume au nord-ouest, abritant à l’époque des courts de jeu de paume et hébergeant aujourd’hui un musée d’art contemporain, la galerie nationale du Jeu de Paume.

Le jardin des Tuileries aujourd’hui

Aujourd’hui le jardin des Tuileries a une superficie de 25,5 hectares et est délimité par le palais du Louvre au sud-est, la rue de Rivoli au nord-est, la place de la Concorde au nord-ouest et la Seine au sud-ouest. Il est le plus important et le plus ancien jardin à la française de Paris.

Le jardin des Tuileries est classé au titre des monuments historiques depuis 1914, au sein d’un site inscrit et inclus dans la protection du patrimoine mondial de l’UNESCO concernant les berges de la Seine. Le jardin fait aujourd’hui partie du domaine national du Louvre et des Tuileries.

A deux pas du jardin des Tuileries, le Royal Opéra vous accueille toute l’année pour des repas d’exception !

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Tout savoir sur la place Vendôme

mai 27th, 2019 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

La place Vendôme : un projet initié par Louis XIV…

Louis XIV voulait créer un lieu pour incarner le pouvoir absolu de la monarchie en plein cœur de Paris. Ainsi en 1699, l’architecte français du Roi Soleil, Jules Hardouin Mansart, dessine les plans de la place Louis Le Grand, ancien nom de la place Vendôme. A la fin du 17ème siècle, la construction débute, mais les finances manquent rapidement et le projet est privatisé. C’est notamment grâce au rachat de l’hôtel du duc de Vendôme que le projet peut continuer, ce qui donnera à la place le nom qu’elle a aujourd’hui.

Au centre de cette place octogonale symétrique, se tient sur une colonne une statue de Louis XIV à cheval, sculptée par François Girardon.

… et repris par Napoléon

Déboulonnée en 1792 lors de la Révolution Française, la colonne fût remplacée par Napoléon en hommage à la victoire de la bataille d’Austerlitz. C’est avec le bronze fondu des 1 200 canons de l’ennemi autrichien que la colonne fût réalisée, avec en son sommet la statue de napoléon en César, réalisée par le sculpteur français Augustin Dumont en 1863.

Paris, capitale mondiale de la joaillerie

A l’époque Chopin habite dans l’actuelle boutique Chaumet, et sa voisine n’est autre que la Comtesse de Montijo, la mère de l’épouse de Napoléon III.

Mais c’est la création de l’Opéra de Paris, en 1875, qui va donner un nouveau souffle à la célèbre place parisienne. Quelques années plus tard, c’est au tour du célèbre hôtel de luxe, Le Ritz, d’ouvrir au 15 place Vendôme.

Puis peu à peu les joailliers voient en la place Vendôme le lieu idéal pour présenter leurs créations aux touristes venant du monde entier, faisant de cette dernière une des places les plus célèbres et les plus luxueuses du monde. Frédéric Boucheron est le premier joaillier à s’y installer en 1893, suivi par Louis François Cartier en 1899, Joseph Chaumet en 1902, puis plus tard par les horlogers tels que Piaget en 1991, Patek Philippe en 1995, Chopard en 2003, ou encore Rolex en 2008, et enfin par les grandes maisons de mode comme Chanel Joaillerie en 1991, Dior Joaillerie en 2001 et Louis Vuitton Joaillerie en 2012.

A deux pas de la place Vendôme, le Royal opéra vous accueille toute l’année pour des repas d’exception !

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La pyramide du Louvre fête ses 30 ans

avril 23rd, 2019 Posted by Quartier de l'Opéra No Comment yet

Inaugurée le 29 mars 1989 par le président de la République de l’époque, François Mitterrand, la pyramide du Louvre a été conçue par un architecte d’origine chinoise, Leoh Ming Pei. Ce dernier voulait créer un symbole d’un musée ouvert sur le monde. Cette année, elle fête ses 30 ans.

La pyramide du Louvre, une partie d’un projet de rénovation

Construite au milieu du Carrousel du Louvre, elle faisait partie du projet du Grand Louvre, qui avait pour but de donner au musée la totalité du palais, partageant jusqu’alors les bâtiments avec le ministère des Finances. Ainsi la surface d’exposition doubla en superficie, passant de 31 000 m² à plus de 60 000m². La grande pyramide de verre est constituée de 700 losanges de verre et de poutres en acier.

Une pyramide suscitant la polémique

A l’époque, l’édification d’une telle pyramide sur un lieu historique de Paris suscite une vive polémique, du fait de l’architecture considérée comme futuriste comparée au classicisme de la cour Napoléon. Mais des années après, la Pyramide est visitée par plus de 10 millions de visiteurs en 2018, dont près de 70% d’étrangers. Le ministre de la Culture, Frank Riester, avait rendu un hommage à Leoh Ming Pei avec ces mots : « Il est des créations faites pour leur époque : leur gloire est immédiate, mais elle ne dure pas. Il en est d’autres faites pour l’Histoire, sur lesquelles les siècles n’ont pas d’emprise. Des chefs d’œuvre, qui brillent chaque jour un peu plus que la veille. Les trente années qui viennent de s’écouler nous ont montré que la Pyramide est de celles-là. »

La célébration des 30 ans

Pour l’occasion des 30 ans de la Pyramide, 30 évènements ont été organisés de mars 2019 à février 2020. D’une part pour célébrer le rêve, avec la collaboration de nombreux artistes contemporains, comme JR, Elias Crespin ou encore Pierre Soulages. D’autre part, pour la fête, en programmant différents évènements gratuits autour de la Pyramide. Et enfin, pour la commémoration, avec trois demi-journées d’études mettant en scène l’histoire des fouilles archéologiques.

Le Royal Opera vous accueille toute l’année pour déguster des plats savoureux dans un des plus beaux quartiers de Paris.